THIRD SUNDAY OF LENT (March 4rd, 2018)
Ex. 20, 1-17; Psalm 19; 1 Cor. 1, 22-25; John 2, 13-25
By +Guy Sansaricq
In today’s Gospel, Jesus is portrayed with a whip of cord in his hands forcefully driving out the vendors from the Temple. This unusual behavior causes a stir. We also two thousand years later wonder why Jesus, the prince of peace, should act so violently. But actually we are watching what is called a PROPHETIC GESTURE. The dramatic act is simply meant to teach us important lessons.
First, a Temple is a sacred place where people meet to encounter God. Turning a Church into a market place is an insult to God’s majesty, a practice that calls for a drastic reprimand!
Second, we are learning that JESUS himself is the new TEMPLE, the NEW PLACE of our ENCOUNTER with God. The BODY of JESUS is the dwelling place of God. The veneration of the Old Temple is a foreshadowing of the extreme reverence to be given to Jesus’ Body!
Third, the great event of EASTER is announced. The body of JESUS will be destroyed but will rise again in three days. A New Covenant is being instituted. It is through COMMUNION with the BODY of JESUS that our meeting with God will be achieved.
The shocking behavior of the Vendors in the Temple cannot be replicated in the cult of the New Covenant. We must approach COMMUNION with the body of Jesus with extreme reverence. Our bodies also become the TEMPLE of God and must be equally honored!
TROSIÈME DIMANCHE DU CARÈME. (4 Mars 2018)
Avec un fouet de corde Jésus chasse brutalement les vendeurs du Temple! Ils avaient fait de ce lieu saint une caverne de voleurs. Mais, à la vérite, leur expulsion dramatique du temple n’est qu’un GESTE PROPHÉTIQUE c’est-à-dire un acte ayant pour but d’enseigner une lecon. Le TEMPLE est le lieu de la rencontre entre l’homme et Dieu ne peut donc pas ètre souillé par le comportement scandaleux de commercants voleurs et avides de gains.
Jésus est décrit comme étant “BRULANT DE ZÈLE POUR LA MAISON DE SON PÈRE.” Ah! Si cela pouvait ètre vrai pour nous aussi! Mais d’autres lecons découlent de la scène! Jésus se présente comme “LE NOUVEAU TEMPLE.” Son Corps est maintenant le LIEU de la RENCONTRE de Dieu et l’homme. C’est en COMMUNIANT à son CORPS que nous rencontrons Dieu. Quel RESPECT indescriptible ne devons nous pas vouer à l’Eucharistie!
Jésus également attire l’attention sur l’évènement de Paques. “Ce temple sera détruit mais en trois jours je le relèverai!” La encore il s’agit de son CORPS qui sera mis à mort mais qui ressuscitera. Le Corps de JÉSUS EST SAINT. Nous sommes appelés à vivre EN COMMUNION avec LUI. Le Carème a précisément pour but de nous purifier intérieurement pour entrer dans cette relation de communion avec la divinité. Grande est notre vocation! En communiant, nos corps aussi deviennent le TEMPLE de Dieu! Apprenons donc à honorer nos corps!
Pensée de la Semaine: On s’aime vraiment quand le silence qui suit l’amour est encore de l’amour.
Grégoire Lacroix
Thought of the Week: We really love each other when the silence that follows love is still love.
Grégoire Lacroix
Pensamiento de la semana: Realmente nos amamos cuando el silencio que sigue al amor sigue siendo amor.
Grégoire Lacroix
Telé Solidarité-Emission sur l’education avec Dr Carolle Charles et Dr Frantz Antoine Leconte
Docteur Carolle Charles , sociologue de formation et Dr Frantz Antoine Leconte ,, Coordonnateur du Cycle D’etudes Francaise à Kingsborough Community College et chercheur sur la literature Haitienne depuis quelques années nous ont honoré de leur presence.
Docteur Charles, professeur de Sociologie à Baruch College nous a parlé de l’importance de la celebration du mois de l’Histoire des Noirs. Elle nous fit savoir qu’on a commencé à celebrer le mois de l’histoire des Noirs en 1926. Le Mois de l’Histoire des Noirs est celebré aussi en Angleterre, Hollande et Canada. Elle a mis l’accent sur la contribution des Noirs aux Etats Unis et insista que ces derniers ont travaillé très durement et ont apporté une grande contribution aux États Unis. Elle a mentionné que la première constitution des États Unis ne reconnut pas les ésclaves comme des êtres humains à part entière. Elle profita aussi pour nous parler de la contribution des Haitiens aux États Unis. Elle commenca avec la guerre de l’independance des États Unis ou les Haitiens ont accepté de verser leur sang pour aider les Américains dans cette guerre d’independence. Le grand paradoxe à relever est que les États Unis été parmi les derniers pays à reconnaitre l’independence d’Haiti. Elle continua pour nous parler de Jean Baptiste Point du Sable, le fondateur de la ville de Chicago qui etait d’origine Haitienne. On doit ajouter qu’il fut très ignoré très longtemps à cause de ses origines. Point Du Sable parlait 4 langues et etait un homme extrêmement intelligent. Dr Carolle Charles nous a parlé aussi de la contribution du venerable Pierre Toussaint, candidat à la Sainteté, Le venerable Pierre Toussaint était un catholique pieux et etait reconnu dans la ville de New York pour ses qualités exceptionnelles, il etait très genereux .Bishop Sansaricq qui dirigeait cette emission a eclairé nos lanternes sur le travail Colossal de la regrettée Soeur Henriette Delille fondatrice de la Congrégation des Soeurs de la presentation à New Orleans et on doit ajouter que Henriette commenca à enseigner à l’age de 14 ans dans une École Catholique à New Orleans, Elle est fondatrice d’une École et elle se consacra aussi aux soins des pauvres. Bishop Sansaricq nous parla aussi de Mère Elizabeth Lange, la première religieuse de race noire aux États Unis et fondatrice des Soeurs Oblates de la Providence, candidate à la Sainteté, Mother Lange a beaucoup aidé les jeunes noirs de l’archidiocèse de Baltimore à travers ses ecoles. Les Noirs étaient très méprisée par la société raciste des États Unis qui leurinterdisait l’accès des écoles.
Dr Frantz Leconte nous parla de la migration des Haitiens sous le regime de Duvalier (Père et fils) quand beaucoup d’Haitiens ont du laisser Haiti pour venir s’etablir en terre etrangère. Il nous a parlé de la contribution des Haitiens de New York au niveau de l’education, de la culture et des medias. Ces Haitiens la ont tout fait pour mettre fin à la dictature des Duvalier en Haiti. Dr Leconte nous parla de leadership qui exista dans la communauté Haitienne à cette époque. C’est clair que les Haitiens travaillent beaucoup et apportent une grande contribution à l’economie des États Unis. C’est une emission à ecouter , clicquer sur ce lien pour l’ecouter: https://youtu.be/8zYWpyorit4
Brother Tob
Telé Solidarité-Talk Show on Education with Dr. Carolle Charles and Dr. Frantz Antoine Leconte
Dr. Carolle Charles, sociologist by training and Dr. Frantz Antoine Leconte, Coordinator of the French Studies Cycle in Kingsborough Community College were the guest of our tele. Dr Leconte is also conducting researches in Haitian literature
Dr. Charles is a professor of Sociology at Baruch College, she told us about the importance of the Black History month celebration. She let us know that the celebration of Black History Month began in 1926. Black History Month is also celebrated in England, Holland and Canada. She emphasized the contribution of blacks in the United States and insisted on the fact that they worked very hard and made a great contribution to the United States. She mentioned that the first constitution of the United States does not recognize slaves as human beings. She also took the opportunity to tell us about the contribution of Haitians to the United States. It began with the war of independence of the United States where the Haitians agreed to shed their blood to help the Americans in this war of independence. Yet, the United States was among the last countries to recognize Haiti’s independence. She went on to tell us about Jean Baptiste Point du Sable, the founder of the city of Chicago. Point Du Sable was a native of Haiti . It is important to mention he was very ignored for a long time by American Historians because of his origins. Point Du Sable spoke 4 languages and he was an extremely intelligent man. Dr. Carolle also spoke to us about the contribution of the venerable Pierre Toussaint, candidate for Holiness, The venerable Pierre Toussaint was a pious Catholic and he was recognized in the city of New York for his exceptional qualities, he was very generous. Bishop Sansaricq who led this talk show brought to light the Colossal work of the late Sister Henriette Delille founder of the Congregation of the Sisters of Presentation in New Orleans. Henriette began teaching at the age of 14 in a Catholic School in New Orleans, She is the founder of a School and she devoted herself to the care of the poor. Bishop Sansaricq also told us about Mother Elizabeth Lange, the first black nun in the United States and foundress of the Oblate Sisters of Providence, candidate for holiness. Mother Lange helped black Youth in the archdiocese of Baltimore in providing schools for them. Blacks were very despised by the racist society of the United States that even prevented them from going to school
Dr. Frantz Leconte told us about the migration of Haitians under the regime of Duvalier (Father and son) when many Haitians had to leave Haiti to settle in foreign lands. He told us about the contribution of Haitians of New York at the levels of education, culture and media. These Haitians did everything to end the Duvalier dictatorship in Haiti. Dr. Leconte told us about the leadership that existed in the Haitian community at that time. It is clear that the Haitians work a lot and make a great contribution to the economy of the United States. This is a talk to listen to, click on this link to listen to it: https://youtu.be/8zYWpyorit4
Brother Tob
Association des Medecins Haitiens à l’etranger
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L’ONU : la carnavalisation de l’histoire
Les Nations unies, depuis la création de sa charte en 1945, a établi l’Assemblée générale qui tient un rôle prépondérant, le seul organe délibérant, décisionnaire et représentatif de toute l’Organisation internationale dont les membres s’élèvent à 193 pays. Cette Assemblée examine et approuve le budget, procède à l’élection des membres du Conseil de sécurité, nomme le secrétaire général, étudie les principes de coopération pour le maintien de la paix et de la sécurité internationale, discute de toutes questions entrant dans le cadre de la charte ou se rapportant aux pouvoirs et aux fonctions des autres organes, entreprend des études relatives à la coopération internationale, dans le domaine politique, le droit international, le respect des droits de l’homme et de la femme et dans les domaines économique, social, humanitaire, culturel, éducatif et sanitaire.
L’Assemblée générale qui se réunit chaque année de septembre à décembre pour examiner les rapports en suspens des commissions, en profite pour faire défiler les représentants des pays, des membres permanents du conseil jusqu’aux autres qui y parviennent par un processus de rotation annuelle. Ainsi, en cette occasion, New York devient-il le véritable centre névralgique du monde, le coeur de la géo-économie et de la géo-politique, un immense réceptacle où s’agitent des pulsions multiples qui travaillent notre planète, en alimentant tous les vieux conflits et même les plus récents qui la traversent, dangereusement.
Instance de négociations bilatérales, multilatérales et à prétention consensuelle, l’ONU, que l’on compare souvent au père Noël, parvient toujours à identifier et à étudier les authentiques interrogations, crises et enjeux qui divisent la terre, sans pouvoir y apporter de véritables réponses ou solutions miracles et durables qui transcenderaient le seuil verbal.
Nous avons vu défiler au cours de cette 72ème Assemblé cette année à l’ONU d’innombrables délégations, nous avons écouté des discours concernant de nouveaux projets de développement durable, de l’environnement, de production de nouvelles sources d’énergie renouvelable , autant que de nouvelles recommandations pour la coopération internationale et pour la promotion des libertés fondamentales. On s’est rendu compte que cette recherche traditionnelle du consensus onusien pour le maintien de la paix n’a pas fait l’unanimité cette année. Certains discours agressifs et belliqueux ont permis à des leaders de se distinguer ou plutôt de voler la vedette aux autres. Certes, c’est déjà bien loin le temps où la Corée du Nord souhaitait la victoire du candidat républicain Donald Trump à la présidence américaine. C’est vrai que Kim Jong-Un, l’homme fort de la Corée du Nord, via son site de propagande, avait affiché son soutien au milliardaire américain. Il estimait que ce nouveau candidat était un bon choix pour les électeurs américains. Il avait également reconnu son rôle d’avant-coureur qui pourrait libérer les Américains vivant dans la peur quotidienne d’une attaque nucléaire de la Corée du Nord. Surtout que Trump, même à travers ses discours au vitriole durant la campagne, avait trouvé quelques minutes pour déclarer son intention de parler au dirigeant nord-coréen afin d’essayer d’arrêter le programme nucléaire de son pays. En revanche, Kim Jong-Un détestait Hillary Clinton, « la grosse tête », qui ne voulait que renforcer les sanctions contre le régime.
Trump, avant, pendant et après la campagne, et même à la maison blanche s’est révélé un grand champion de l’ambiguïté et de la contradiction. Mais, on ne croyait pas qu’à la tribune de l’ONU, il ne s’engagerait qu’à faire valoir la puissance de feu de l’armée américaine qui recevra cette année une enveloppe budgétaire de 700 milliards et qui s’est déjà hissée au niveau de l’hyper-puissance de notre planète. On va renforcer à l’excès son arsenal afin qu’elle puisse disposer d’une force inimaginable et incomparable, sans même prendre en compte ses alliés, les autres pays membres de l’Otan. À cause de son inlassable politique anti-terroriste, les États-Unis, selon le président, demeurent « la seule force du bien » qui lutte sans doute contre « les forces du mal » pour sauver notre humanité. Hélas, les mythes fonctionnels ou les utopies mobilisatrices réussissent, particulièrement bien aux USA. Discours aux accents protectionnistes, nationalistes qui prouvent que l’Amérique ne tient qu’aux résultats et non pas à l’idéologie. Maintenant que les mots deviennent inutiles et tombent en obsolescence, ils doivent céder la place à l’action. C’est dans ce contexte que Donald Trump, qui rêve d’une présidence impériale, a violemment attaqué la dictature coréenne lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Au cours de son discours iconoclaste, le président a menacé de détruire totalement la Corée du Nord qu’il qualifie de régime voyou qui mérite d’être puni pour ses nombreuses violations et qui constitue une véritable menace pour le monde. On s’interroge aussi sur la nature des déclarations d’un président américain ,lancées à partir de la tribune de l’ONU, où l’on ne parle traditionnellement que de démarches consensuelles , de patientes et d’inlassables tentatives de négociations pouvant conduire à la paix.- que cette dernière demeure insaisissable ou non.
On peut sans doute comprendre les profondes frustrations de l’homme le plus puissant de la planète qui n’a pas réussi à tenir au pays et dans le monde international les promesses solennelles d’une ère nouvelle. Les idées centrales de la nouvelle administration ne sont guère novatrices ; d’autant plus qu’elles s’accompagnent d’une rhétorique exaspérante. Elles sont contestées presque partout dans les rues et même combattues par le camp républicain au sénat et à la chambre des représentants. Potus(1) n’épargne pas l’Iran de ses diatribes et paraît très proche d’une remise en cause de l’accord signé par les grandes puissances avec Téhéran pour encadrer et contrôler le programme nucléaire iranien. « L’accord nucléaire de 2015 est l’un des pires auxquels les États-Unis n’aient jamais participé. Nous ne pouvons pas laisser un régime meurtrier continuer ses activités déstabilisatrices », dixit le président. S’il comprend que l’accord a freiné la vitesse d’exécution du programme nucléaire iranien, il ne pourra empêcher une éventuelle mise en place devenue inévitable. Même cette politique unique de collaboration de l’administration américaine avec la Russie de Poutine n’a pu décoller. Les sanctions du Sénat américain imposées à la Russie ruinent l’espoir de réaliser ce rapprochement « fraternel » inédit, si cher à Trump. Alors que ces nouvelles sanctions menacent sérieusement l’ensemble des relations entre Moscou et Washington, Il y a tant de dossiers d’ordre international-géopolitique oblige- qui requièrent et même imposent une collaboration même minime de ces grandes puissances rivales.
Si le premier ministre israélien, Benyamen Néthanyahou , a salué la prestation de Trump, comme la plus courageuse jamais entendue depuis des décennies d’expérience à l’ONU, l’Iran l’a identifiée comme un discours de haine du président qui se trouve prisonnier de l’accord sur le nucléaire qu’il ne peut annuler
si facilement. Le Venezuela, après de sévères critiques américaines, croit avoir relevé de son côté de fortes traces de racisme trumpien, caractéristique indivisible du conservatisme républicain des dernières années. Emmanuel Macron , le président français, semble avoir brillamment passé son oral onusien , en prenant surtout le contrepied de toutes les affirmations et confirmations agressives de monsieur Trump. Il a opposé une forte dose de multilatéralisme à l’unilatéralisme protectionniste de l’hôte de la maison blanche. C’est qu’il a déjà compris que l’espoir américain de dénucléarisation de la Corée et de l’Iran ne relevait que de l’illusion ou mieux, d’un volontarisme résigné. Les exercices militaires permanents des États-Unis et de la Corée du Sud, avec missiles à l’appui, ne contribuent qu’à augmenter la menace pour la stabilité régionale et globale et comporte de sérieux risques de dérapage. Le pôle de tension mondiale se déplace vers l’Extrême-Orient et atteint un niveau de dangerosité incomparable, quand les missiles nord-coréens et les bombardiers furtifs américains se croisent presque dans le ciel.
Quelle que soit l’étroitesse des rapports historiques, traditionnels et actuels entre la France et l’Amérique, la vision du monde de ces deux entités diffère. Malgré de nombreuses affinités, de profondes dissimilitudes subsistent et se sont affirmées voire confirmées à l’ONU. De Trump, la menace de destruction totale de la Corée du Nord par un déluge de feu. De Macron, la proposition de prendre le chemin du retour aux négociations. Il se prononce contre toute intervention militaire. Clairement. En face de la menace de l’élimination de l’accord sur le nucléaire avec l’Iran, Macron pense que ce serait une lourde erreur et une grande démonstration d’irresponsabilité ou une sorte de lacune de civisme planétaire. Malgré les catastrophes subies récemment par les Américains par de puissants ouragans successifs, Trump a fait silence sur l’accord de Paris et de toute discussion relative au climat, à l’environnement et aux émissions de gaz à effet de serre ; alors que Macron ne souhaite pas détruire un pacte entre les États et les générations. Face aux crises urgentes, il faudra, selon lui, s’orienter vers des solutions collectives par un processus d’ensemble et dans une perspective véritablement multilatérale. C’est un constat d’évidence. Le président français nous convie à éviter la guerre des mots, rhétorique guerrière, sinon toute surenchère verbale qui pourrait nous conduire vers un cataclysme planétaire : un suicide collectif irrémédiable.
Les pays émergents et d’autres moins influents, appartenant au Tiers-Monde ou au Quart-monde, ne peuvent entraîner la destruction de notre monde. Cependant, leur lutte, plus authentique vise d’abord et surtout la survie dans ce nouvel ordre mondial qui a pourtant peur de l’autre et qui se soucie bien moins de sa précarité et même de son existence. De cette pléthore de petits pays que la nature semble punir de manière continue se distingue Haïti ; un État-nation au passé héroïque et au présent stoïque qui a voulu partager ses préoccupations essentielles par la voix de son président M. Jovenel Moïse. Alors que beaucoup d’interrogations perdurent sur son origine, son mentor, son idéologie, son appartenance, ses actions et sa culture politiques, il s’avère plus important aujourd’hui de dégager la quintessence de son discours à l’ONU.
Tout y est presque. C’est très difficile de rejeter cette prise de parole inclusive des plus importantes problématiques de la vie nationale d’Haïti. Après les salutations, remerciements et voeux d’usage, le président débute en reconnaissant la nécessité de l’adaptation de l’ONU aux réalités contemporaines. Sa raison d’être vise surtout à l’amélioration des conditions de vie de tous les habitants de la terre et au règlement pacifique de tous les conflits. Haïti aussi, de son côté, soutient toute initiative qui entraîne à la résolution des crises. Cela explique l’engagement du pays contre la prolifération nucléaire, notre intérêt au cas de la Syrie, au conflit israélo-palestinien, au dialogue indispensable entre le Venezuela et le reste du monde. On applaudit chaleureusement le dénouement heureux du conflit armé colombien. Les enjeux environnementaux occupent une place de choix dans l’agenda du pays. Les ouragans qui se succèdent, frappent les Antilles, Antigua et Barbuda , la Dominique, mais aussi le Texas et la Floride, des États étatsuniens. Le Mexique a eu deux puissants séismes qui ont fait beaucoup de victimes et atteint un niveau de destruction incroyable. C’est ce qui rend l’accord de Paris de 2015 sur le climat encore plus important. Si les désastres naturels nous menacent toujours, les actions des hommes et des femmes en multiplient les effets sur l’environnement. Leur comportement importe autant pour le salut de l’humanité. Si on s’engage dans une lutte contre la corruption, on fait autant la promotion et le renforcement de la démocratie, de l’économie, par la stimulation du secteur privé et de l’investissement international et des législations favorisant les affaires. On promeut la santé, l’énergie, la justice et la sécurité publique. Il est urgent d’offrir une alternative à l’expatriation massive des Haïtiens et Haïtiennes et surtout à celle des jeunes, les garants de l’avenir de notre État-nation. À la fin de 13 années d’un généreux engagement de la communauté internationale à Haïti, L’ONU, responsable de l’introduction du choléra au pays nous laissera une enveloppe de 40.5 milliards de dollars pour enrayer l’épidémie qui a déjà fait 10.000 victimes. Notre pays regorge d’enfants sans pères. Puis-ce que l’ONU a admis et reconnu la culpabilité des soldats de la Minustah d’actes d’exploitation et de violence sexuelle contre la gent féminine haïtienne ; est-ce qu’on aurait pu les traduire en justice en plus d’une compensation appropriée aux victimes ?
Si le gouvernement de Jovenel Moïse proclame que la stabilité politique et sociale est le premier des biens et que le peuple haïtien devrait être le premier responsable de son existence et de son développement, c’est déjà un bon argumentaire. Cependant, on ne peut ignorer l’aspect légal des violations des soldats de la force de L’ONU. Et, je ne déclare pas ici qu’on a essayé de le faire. On ne va pas croire non plus que les coupables se seraient punis eux-mêmes. Est-ce que l’État haïtien est assez fort et indépendant pour entreprendre de pareilles démarches ?
Si une force de police s’avère indispensable dans une cité policée ou civilisée, en revanche, on ne peut entériner le retour de l’armée au pays sous le prétexte que son existence est garantie par la Constitution ; et qu’on saura lui trouver et assigner de nouvelles missions plus acceptables-Est-ce que la police ne pourrait pas les remplir- ? On doit reconnaitre et déplorer au cours de notre histoire que les corps armés, l’armée, la gendarmerie, la garde d’Haïti et la milice n’ont servi qu’à renforcer les dictatures les plus obscurantistes, responsables de génocide sur notre terre. Est-ce une imposition inéluctable de l’international au pays ?
Une forte, constante et dangereuse dynamique de carnavalisation de l’histoire et de banalisation de la désastreuse réalité socio/politico/ économique croît dans le monde international et aussi au pays de Dessalines Le Grand. Elle émascule toute velléité citoyenne tendant à remonter vers la lumière. Cependant, si les pays riches peuvent s’offrir le luxe de perdre ou dissiper l’énergie patriotique du collectif, Haïti, état-nation qui semble s’immobiliser depuis la chute de la dictature en 1986 , ne peut plus retarder, diminuer ou ignorer l’attente et l’espoir de ses citoyens et citoyennes d’avoir une terre habitable et vivable qui promeut et défend la dignité, la décence et les droits fondamentaux de tous.
Frantz-Antoine Leconte, Ph.D.
Dans un long article paru jeudi 1er mars, L’Osservatore Romanoalerte sur le travail « (presque) gratuit » des sœurs au service d’évêques et de cardinaux.
Federico Chicco – stock.adobe.com
« Les religieuses sont perçues comme des volontaires dont on peut disposer, ce qui donne lieu à de véritables abus de pouvoir », notamment de la part de la hiérarchie ecclésiastique. C’est ce qu’affirme sœur Cécile, qui témoigne sous un prénom d’emprunt dans un long article publié dans le numéro de mars du mensuel féminin de L’Osservatore Romano, Femmes, Église, monde (« Donne, Chiesa, mondo »).
De façon inhabituelle, le « quotidien du Vatican » s’empare ainsi d’une question mettant directement en cause un fonctionnement en cours dans une partie de l’Église, en dénonçant le « travail (presque) gratuit » de très nombreuses religieuses « en situation de travail domestique peu reconnu », au service « de cardinaux et d’évêques, aux cuisines d’institutions religieuses ou dans des tâches de catéchèse et d’enseignement ». Sans horaires, et avec une rétribution minime, voire inexistante.
Autre témoin de cet article, sœur Marie regrette quant à elle que les religieuses ne soient que « rarement invitées à s’asseoir à la table des personnes qu’elles servent ».
« Un ecclésiastique peut-il envisager de se faire servir un repas par sa religieuse, avant de la laisser manger seule dans la cuisine, une fois qu’il a été servi ? Est-il normal qu’un consacré soit ainsi servi par une autre consacrée » ?, s’interroge-t-elle.
D’autant que les personnes consacrées « dédiées aux travaux domestiques sont le plus souvent des femmes », remarque encore la religieuse, venue d’Afrique et arrivée à Rome il y a une vingtaine d’années. « Notre consécration n’est-elle pas égale à la leur ? »
Une responsabilité « partagée »
Les conséquences psychologiques, affirment les religieuses, sont importantes. « Rébellion intérieure », « frustration » – jusqu’à la prise de médicaments – mais aussi « peur de parler ».
Pour les sœurs venues d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine, les histoires personnelles peuvent être « complexes ». Ainsi, les familles des unes et des autres peuvent avoir bénéficié de l’aide de leur congrégation : « une mère malade dont les soins ont été payés », « un frère qui a pu réaliser ses études en Europe grâce à la supérieure »… Les sœurs se sentent de cette façon « redevables, liées, et donc se taisent ».
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La « responsabilité » de telles situations, avance l’article, n’est pas « uniquement masculine mais bien souvent partagée ». Ainsi, sœur Marie raconte l’expérience d’un recteur d’université qui souhaitant qu’une religieuse, particulièrement douée, poursuive ses études de théologie. Ce à quoi s’était opposée sa supérieure.
Pour sœur Véronique Margron, dominicaine de la Présentation, théologienne moraliste, et présidente de la Conférence des religieuses et religieux en France (Corref), ces pratiques n’ont « heureusement plus cours en France ou de façon tout à fait marginale ». Mais elles subsistent à l’étranger et sont, à ses yeux, les traces « d’un monde en train de s’écrouler ».
« On cumule les discriminations »
Le fait que L’Osservatore Romano ait décidé de traiter cette question est « positif » à ses yeux : « l’Église dénonce ses propres pratiques, c’est important ». Mais il est « scandaleux » que les témoins de l’article aient dû témoigner « anonymement ».
Pour sœur Véronique Margron, qui se montre également sévère envers les supérieures qui permettent de telles situations, cela signifie « qu’elles ont peur, cela entre dans un jeu subtil et scandaleux de pressions, d’avantages… ».
À ses yeux, le sujet dépasse les relations hommes-femmes. « Il y a dans ce phénomène une dévalorisation des religieuses jeunes venues du Sud du monde, souligne-t-elle. On cumule les discriminations. » Alors que la vie religieuse est censée être à l’opposé de cela, puisqu’elle doit normalement se fonder « sur des rapports de réciprocité, d’égalité : nous sommes toutes sœurs entre nous ».
L’article de L’Osservatore Romano n’est pas sans faire écho à un ouvrage sur le point de sortir en Espagne et préfacé par le pape François. Dans Dix choses que le pape François propose aux femmes, l’auteur Maria Teresa Compte, directrice du Master en doctrine sociale de l’Église de l’Université pontificale de Salamanque, approfondit le thème de la place de la femme dans l’Église et dans la société.
« Je suis inquiet de voir comment, y compris dans l’Église, le rôle de service auquel tout chrétien est appelé, dérive parfois, dans le cas des femmes, vers des rôles qui relèvent plutôt de la servitude », affirme notamment le pape dans sa préface.
Marie Malzac
Le pape à Genève pour les 70 ans du COE le 21 juin 2018
Un « pèlerinage œcuménique », indique le card. Koch
2 MARS 2018ANNE KURIANOECUMÉNISME, UNITÉ DES CHRÉTIENS, PAPE FRANÇOIS, VOYAGES PONTIFICAUX
Agnes Abuom, Olav Fykse Tveit Et Le Card. Kurt Koch Reçus Par Le Pape © L’Osservatore Romano
Le pape François se rendra à Genève, en Suisse, pour les 70 ans du Conseil œcuménique des Eglises (COE) le 21 juin 2018. Au programme de la journée notamment : rencontre avec le président suisse, visite du siège du COE, messe.
C’est ce qu’a confirmé le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège le 2 mars, dans un communiqué. Le programme du voyage sera publié prochainement, a précisé Greg Burke.
Il s’agira d’un « pèlerinage œcuménique », a indiqué le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, lors d’une conférence de presse au Vatican le même jour : le pape, a-t-il déclaré « exprime son désir d’être associé personnellement à l’anniversaire ». Ce « geste œcuménique » souligne « la volonté continue de l’Eglise catholique de promouvoir les bonnes relations avec les Eglises membres et les partenaires œcuméniques du COE et de continuer à répondre ensemble aux défis de notre temps ».
Le thème de cette visite sera « Marcher – Prier – Travailler ensemble » (« Walking – Praying – Working Together »). Durant cette journée, a annoncé le président du dicastère, le pape devrait rencontrer le président de la confédération suisse Alain Berset. Il visitera ensuite le Centre œcuménique du COE, où devrait avoir lieu une prière œcuménique et une session spéciale du Comité central de la commémoration de l’anniversaire. Enfin, le pape célébrera une messe pour la communauté catholique de Genève.
L’année 2018 marque le 70e anniversaire du Conseil œcuménique des Églises (1948) qui compte actuellement 348 Églises membres – orthodoxes, anglicanes, baptistes, luthériennes, méthodistes et réformées – d’une centaine de pays. L’Eglise catholique n’en fait pas partie mais depuis 1965, un Groupe mixte de travail (GMT), se réunit régulièrement pour évoquer des questions d’intérêt commun et encourager la collaboration.
Le 24 août 2017, le pape François a reçu au Vatican la présidente du Comité central du Conseil œcuménique des Églises (COE) Agnes Abuom et le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du COE, à l’initiative du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens. Durant cette rencontre, il a été question de « l’importance vitale de l’unité chrétienne pour insuffler un véritable sens de la justice dans les enjeux du monde actuel ».
Le pape François sera le troisième pape à se rendre en Genève après Jean-Paul II (1982) et Paul VI (juin 1969) venus au siège de l’ONU. En revanche, il sera le premier à visiter le COE.
Quelque 38% de la population suisse s’identifie comme catholique, alors qu’environ 27% des résidents suisses appartiennent aux différentes communautés protestantes.
Syrie : pas d’amélioration de la situation humanitaire depuis la résolution du Conseil de sécurité (ONU)
Douma, dans la Ghouta orientale, en Syrie.
28 février 2018
Il n’y a aucune amélioration de la situation humanitaire en Syrie depuis l’adoption de la résolution du Conseil de sécurité samedi réclamant un cessez-le-feu immédiat, a déclaré mercredi devant le Conseil de sécurité le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires, Mark Lowcock.
L’ONU est prête à acheminer une aide humanitaire dans dix zones assiégées et localités difficiles d’accès mais le cessez-le-feu n’est pas appliqué, a ajouté M. Lowcock, qui est également le Coordonnateur des secours d’urgence.
Un convoi de 45 camions avec de l’aide pour 90.000 personnes est ainsi prêt à partir pour Douma dans la Ghouta orientale, mais l’ONU n’a pas reçu l’autorisation de se rendre dans cette enclave rebelle assiégée ainsi que les lettres nécessaires autorisant ces convois. L’ONU est également prête à appuyer des évacuations médicales dans la Ghouta orientale et coopère très étroitement avec ses partenaires à cette fin.
Ces derniers jours ont été marqués par davantage « de bombardements, de combats, de morts, de destructions, de femmes et d’enfants amputés », a déploré le Secrétaire général adjoint.
Il a indiqué qu’au moins 30 civils, dont des femmes et des enfants, auraient été tués depuis le 26 février dans la Ghouta orientale. Des bombes, lancées depuis la Ghouta orientale, continueraient de viser Damas, a-t-il dit. « Plus de 580 personnes auraient été tués depuis le 18 février en raison de frappes aériennes et au sol dans la Ghouta orientale, plus de 1.000 personnes ayant été blessées », a-t-il dit. Dans le même temps les centaines de bombes lancées contre Damas auraient fait 15 morts et plus de 200 blessés.
Le Secrétaire général adjoint a fait le point sur la situation dans d’autres parties du pays. A Idlib, les combats continuent et depuis décembre 385.000 personnes ont été déplacées, a-t-il dit. Des dizaines de milliers de personnes sont déplacées à Afrin et à Raqqa, les conditions d’un point de vue sécuritaire ne sont pas réunies pour le retour des personnes déplacées.
Une réduction de l’accès humanitaire en 2017 par rapport à 2016
- Lowcock a déclaré qu’il y a eu en 2017 une réduction de 40% de l’accès à travers des lignes de front vers des zones assiégées et difficiles d’accès par rapport à 2016. « En moyenne, en 2017, nous avons apporté une aide à 165.000 personnes par mois, ce qui est un niveau totalement insuffisant », a-t-il dit. « Nous apportions une aide à 50 fois plus de personnes dans des zones difficiles d’accès et assiégées l’année passée par rapport à cette année-là ».
La raison principale derrière la réduction du nombre des convois est le refus constant du gouvernement syrien de donner son aval, a-t-il dit.
« Si la situation ne change pas, nous verrons davantage de personnes mourir de faim et de maladie que dans des bombardements », a averti le Secrétaire général adjoint.
De son côté, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires politiques, Jeffrey Feltman, a rappelé que, dans deux semaines, le conflit syrien entrera dans sa huitième année.
« Il n’y a pas de mots pour exprimer notre frustration au sujet de l’échec collectif de la communauté internationale pour mettre fin à ce conflit. Mais cette frustration n’est rien comparée à la souffrance et à la destruction qui accablent sans relâche le peuple syrien », a-t-il déclaré devant les membres du Conseil de sécurité.
« Et nous voici ici de nouveau aujourd’hui parce que le bref répit demandé à l’unanimité par ce Conseil de sécurité dans la résolution 2401 (2018) ne s’est pas matérialisé », a constaté M. Feltman. Non seulement les frappes aériennes, les tirs d’artillerie, et l’offensive au sol se poursuivent, il y a même des informations faisant état d’une autre attaque au chlore, s’est-il alarmé.
Etats-Unis: nouvelles défections dans la diplomatie
Après 31 ans au service du gouvernement américain, Roberta Jacobson va quitter le département d’Etat américain.REUTERS/Edgard Garrido
L’ambassadrice des Etats-Unis au Mexique annonce qu’elle va quitter l’administration américaine début mai. Roberta Jacobson, qui avait été nommée par Barack Obama, ne précise pas les raisons de son départ et se dit simplement « en quête de nouvelles opportunités ». « Nous sommes plus forts ensemble », lance aussi l’ambassadrice sur Twitter. Car ce départ intervient sur fond de tensions permanentes entre les deux pays.
Ce départ intervient sur fond de tension permanente entre le Mexique et les Etats-Unis autour de l’accord de libre-échange nord-américain d’abord, que Donald Trump entend remettre en cause. Tensions aussi et surtout, au sujet du mur qu’il veut faire construire à leur frontière commune. Le président américain n’en démord pas : il a toujours l’intention de faire payer l’énorme facture de cet ouvrage à Mexico.
Les deux chefs de l’Etat auraient justement eu une discussion téléphonique très vive à ce sujet, selon le Washington Post. Résultat : les préparatifs d’une visite aux Etats-Unis du président mexicain ont été abandonnés pour la deuxième fois en seulement un an.
Le département d’Etat affaibli
L’ambassadrice au Mexique n’est pas la première à jeter l’éponge. Cette semaine, déjà, le représentant spécial pour la politique nord-coréenne avait démissionné. Le mois dernier, c’est le sous-secrétaire d’Etat pour les affaires politiques qui avait annoncé son départ. Et un peu plus tôt l’ambassadeur américain au Panama.
Any “greatness” in the U.S. depends on the hard work of generations immigrants in all walks of life. What is the ontological discourse on immigrants in the U.S. today? Are “new immigrants” being recognized for their diversity and contributions? Are migration policies that are dictated by white supremacy compatible with social cohesion and human dignity? To address these issues, the CUNY-wide Haitian Studies Institute, in collaboration with the Ethyle R. Wolfe Institute for the Humanities at Brooklyn College, cordially invite you to a panel discussion entitled: “Politics of Immigration in U.S. Today,” with: Edwidge Danticat, award-winning writer; Robert L. Hess, Scholar in Residence 2018; Stephanie Delia, Esq. CUNY Citizenship lawyer; Thamara Jean, student activist and 2018 Rhodes Scholar; and Carolina Bank Munoz, Professor of Sociology at Brooklyn College.
The event will be held on March 27, 2018, from 11 am to 12: 15 pm at Brooklyn College Library’s Woody Tanger Auditorium.
Be well and make it a great day!
Sincerely,
Eddy
Dr. Jean Eddy Saint Paul
Director | CUNY Haitian Studies Institute
The City University of New York | Brooklyn College | 3104 James Hall
Professor | Department of Sociology.
o | 718.951.5000 x 3842
c | 917.651.4612
e | JeanEddy.SaintPaul@brooklyn.cuny.edu & hsi@brooklyn.cuny.edu
w | https://cuny.academia.edu/JeanEddySaintPaul
Recent publications: Sole authored book: Chimè et Tontons Macoutes comme milices armées en Haïti (Montreal: CIDIHCA, 2015); Edited book: Between Two Worlds: Jean Price-Mars, Haiti, and Africa (Lanham, MD: Lexington Books, 2018) / Twitter: @cuny_hsi/ Facebook: CUNY Haitian Studies Institute
Proverbes
De Mèg pa Fri
Kouto pa Jan m Grate Manch li
Bèl dan pa di Zanmi pou sa
Bèl Parol pa vle di Verite Pou sa
Lajan pa gin Lodè
Good to know: TPS and DACA reminders, Demonic possession and exorcism.
Deacon Paul C. Dorsinville.
REMINDER: TPS-Haiti holders must re-register by March 19, 2018/Les Haitiens qui ont TPS doivent se re-inscrire d’ici le 19 Mars 2018.
DACA I is still in place by Court order and participants should re-register within 6 months before their document expires; DACA II and DAPA were never implemented because of Court action by Republican legislators and governors./DACA I est toujours en effet par ordre de Tribunal et les participants doivent se re-inscrire dans les 6 mois avant l’expiration de leur document; DACA II et DAPA ne sont jamais entrés en effet à cause d’action légale par les législateurs et gouverneurs Républicains.
NBC has reported an increase of training of exorcists by the Catholic Church to adjust to the demand. And timely, Most Reverend Nicholas DiMarzio, Bishop of Brooklyn, NY – and an Immigration expert- has his weekly Op-Ed in “The Tablet” www.thetablet.org on Demonic possession which I recommend to you in earnest.
He reminds us that the Church believes that God created angels before man (CCC 328) but some rebelled and have been fighting God and the human race.
As a result, we all experience temptations for which the Church provides us the weapons of prayer, specially the Rosary , and the Sacraments. Some people face a deeper level of spiritual harassment called diabolical oppression or obsession which affects their freedom. In the most extreme and rare cases, persons can be under complete control of the evil spirit or possession. The Church intervenes cautiously, skeptically and deliberately through the parish Pastor and then if necessary trough referral to the Chancellor’s Office of the Diocese. After investigation and comprehensive review, a determination can be made that the problem is predominantly spiritual and the Church can assign a qualified team of exorcists and helpers for the formal Rite of Major Exorcism (different from the minor exorcisms in the Rite of Christian Initiation of Adults and the Rite of Baptism of Infants). Evil spirits can get a foothold through traumatic events in a person life; serious sin. and/or “fooling around” with a Ouija board, psychic Palm or Tarot Card readings, non-Christian Wicca, New Age Reiki and Yoga, black magic, voodoo, witchcraft, Satanism, and Devil worship. May I also recommend to members of prayer groups that ministry of liberation be closely coordinated with the parish, just in case…/
La chaine télé NBC a rapporté une augmentation de training d’exorcistes par l’Eglise Catholique pour faire face à la demande. Et fort à propos, S.E. Mons. Nicholas DiMarzio, Evêque de Brooklyn, NY – et expert en Immigration- a publié son Op-Ed hebdomadaire dans “The Tablet” www.thetablet.org sur la Possession démonique que je vous recommande. Il nous rappelle que l’Eglise croit que Dieu a créé les anges juste avant les humains(CCC 328) mais quelques uns sont entrés en rebellion et depuis se battent contre Dieu et nous. Le résultat est que nous sommes tous sujets aux tentations contre lesquelles l’Eglise nous procure les armes de la prière, spécialement le Rosaire, et des Sacrements. Certaines personnes font face à un plus profond niveau d’harassement spirituel appellé oppression diabolique ou obsession qui affecte leur liberté. Dans les cas les plus extrèmes et rares, des personnes peuvent être sous contrôle complet du mauvais esprit ou possession. L’Eglise intervient avec précaution, skepticisme et délibération à travers la Paroisse et alors si nécessaire référé au Bureau du Chancellier du Diocèse. Après investigation et revue compréhensive, une détermination peut être faite que le problème est prédominentement spirituel et l’Eglise assigne une équipe qualifiée d’exorcistes et assistants pour le Rite formel d’Exorcisme Majeur (différent des exorcismes mineurs du Rite d’Initiation Chrétienne des Adultes et du Rite du Baptême des Enfants). Les mauvais esprits peuvent avoir un point d’entrée à travers les événements traumatiques de la vie, les péchés graves, et/ou le “jeu”avec le “Ouija Board”, lectures psychiques de la Main et de Cartes du Tarot, le Wicca non-chrétien, Reiki et Yoga du Nouvel Age, la magie noire, le vaudou, la sorcellerie, le Satanisme, l’adoration du Diable. Puis-je aussi recommander aux membres de groupes de prière qui font du ministère de libération de le faire en coordination étroite avec leur paroisse, juste en cas…
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